Avant les paparazzis, il y avait « Paparazzi ».

The Fame Monster (Deluxe Edition)
Lady Gaga
89
C’est avec la sortie de The Fame qu’une étoile est née (excusez-la). Mais bien avant que Lady Gaga rejoigne le club des personnes riches et célèbres, Stefani Germanotta se tenait constamment prête à passer à la prochaine étape en foulant les scènes des bars new-yorkais. C’est ce qui fait de The Fame une œuvre aussi authentique et fondamentale dans le parcours de l’artiste : elle y parle du culte de la célébrité que Gaga n’avait pas encore réellement connu.
Quand elle raconte avoir consommé trop d’alcool dans « Just Dance », premier simple qui a donné le coup d’envoi à l’album, elle est cette fêtarde à l’esprit libre que nous avons tous·tes voulu être. D’autres perles pop comme « Poker Face » – qui a suivi « Just Dance » au sommet des palmarès – et « Paparazzi » révèlent la bête poétique et mélodique derrière les rythmes clinquants et accrocheurs.
The Fame était déjà la sensation de l’heure lorsqu’il a été réédité sous le titre The Fame Monster, en 2009. C’est à ce moment qu’on a découvert les autres immenses succès qu’avait en poche cette grande architecte de la pop, notamment « Bad Romance », « Alejandro » et « Telephone ». La présence de nulle autre que Beyoncé sur cette dernière chanson est venue confirmer la foudroyante ascension de Gaga, passée en un éclair d’apprentie diva à nouveau phénomène planétaire.
