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Apple Music : les 100 meilleurs albums

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I Never Loved a Man the Way I Love You

Aretha Franklin

40

La Reine de la Soul reçoit le R-E-S-P-E-C-T qu’elle mérite.

Quand Aretha Franklin a décidé de poursuivre une carrière dans la musique profane après avoir commencé à chanter le gospel, elle savait qu’elle voulait être une artiste pour l’ensemble des publics. Elle a fait un grand pas en avant en signant avec John Hammond de Columbia Records, le gourou qui avait découvert Bob Dylan et qui signerait plus tard Bruce Springsteen.

Aretha Franklin sortira neuf albums chez Columbia avant de rejoindre Atlantic Records et de travailler avec Jerry Wexler, le légendaire producteur de disques qui, avec son partenaire Ahmet Ertegun, a signé et enregistré les plus grands et plus grandes artistes de R&B des années 1950 et 1960. Le premier album de cette collaboration, I Never Loved a Man the Way I Love You, s’ouvre sur la version définitive et caractéristique d’Aretha de la chanson « Respect » d’Otis Redding — une version si dynamique que Redding n’a eu d’autre choix que de reconnaître sa supériorité.

« Ce que j’aime dans [“Respect”], c’est qu’elle ne demande pas seulement le respect, elle l’exige. C’était incontestablement la Reine. »

Nicki Minaj

Cela s’est avéré être le bon son pour la bonne artiste, au bon moment avec les bonnes chansons, dont elle a coécrit un grand nombre, notamment « Dr. Feelgood », « Baby, Baby, Baby » et « Don’t Let Me Lose This Dream ». Après des années dans l’industrie musicale, Aretha Franklin a enfin obtenu son premier grand succès, et une chanteuse hors du commun est devenue la Reine de la Soul.

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Illmatic

Nas

39

Son hip-hop très orienté jazz a défini le son new-yorkais des années 90.

Au terme des quatre titres de son premier album Illmatic (1994), Nas déclare à son public : « The world is yours » [« Le monde est à vous »]. Mais il faisait erreur : comme la critique rap le lui a fait comprendre, le monde appartenait en fait à Nas lui-même, jeune prodige du rap new-yorkais issu des logements sociaux de Queensbridge, riches en talents. Et si Illmatic a été immédiatement reconnu comme un joyau par les spécialistes en la matière, son impact sur le hip-hop en général n’a été pleinement apprécié que dans les années qui ont suivi.

« Il y a des enchaînements de rimes que la plupart des rappeurs ne peuvent pas faire aujourd’hui. »

Eminem

Nas introduit des tournures de phrases et des angles inédits dans l’art du rap : «  My mic check is life or death, breathing a sniper's breath/I exhale the yellow smoke of buddha through righteous steps  » [«  Mon test de micro est une question de vie ou de mort, j’expire le souffle d’un sniper/J’exhale la fumée jaune du bouddha à travers des pas mesurés »], crache-t-il sur «  It Ain't Hard to Tell  ». Le son d’Illmatic, riche en samples, est le fruit d’une dream team composée de DJ Premier, Large Professor, Q-Tip, Pete Rock et L.E.S., une formation qui a contribué à rompre avec la longue tradition des albums hip-hop réalisés par un seul producteur. Ensemble, ils présentent une vision unifiée du hip-hop sombre, guttural et jazzy qui allait définir le son new-yorkais des années 1990.

Illmatic par Nas