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Apple Music : les 100 meilleurs albums

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Goodbye Yellow Brick Road

Elton John

78

Un tableau éclectique et décisif d’Elton John à son apogée.

Après être passé, en moins de trois ans, des orchestrations somptueuses de « Your Song » et de « Levon » aux histoires de bistrot de « Honky Cat » et de « Crocodile Rock », Elton John tenait à faire ce qui s’apparentait à une grande note d’intention regroupant toutes ses inspirations musicales. Le double album Goodbye Yellow Brick Road a confirmé non seulement son éclectisme sans bornes, mais aussi le fait que son public était prêt à le suivre quel que soit le chemin qu’il emprunterait. Le résultat marque son apogée tant critique que commerciale — un album dont la tracklist ressemble à s’y méprendre à une anthologie de ses meilleurs titres.

La séquence d’ouverture de l’album représente en quelque sorte une esquisse du début de la carrière d’Elton John et de son apogée, associant de radicales fluctuations musicales aux textes de Bernie Taupin, de plus en plus cinématographiques et complexes. La déferlante rock de « Funeral for a Friend / Love Lies Bleeding » fait place à l’hommage sentimental à Marilyn Monroe « Candle in the Wind », avant l’incandescent « Bennie and the Jets ». De nombreux morceaux (comme l’énergique « Saturday Night’s Alright for Fighting ») sont devenus des standards, tandis que d’autres titres mériteraient plus d’attention qu’ils n’en ont reçue — probablement en raison de la profusion de musique de qualité sur Road.

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Like a Prayer

Madonna

77

L’œuvre qui marque la renaissance d’une véritable sensation pop.

Depuis le gospel de son titre éponyme phare — et son clip controversé, qui mêle religion, racisme et désir métis comme seule Madonna savait le faire — Like a Prayer est l’œuvre d’une sensation pop qui a connu l’enfer des tabloïds et qui en est ressortie en tant que véritable artiste. Et bien qu’il n’y ait qu’une référence sporadique à sa séparation avec son mari Sean Penn — notamment sur l’étourdissant tube synth-pop « Till Death Do Us Part » — l’album est l’occasion pour Madonna de parler d’elle et non pas de son ex.

Cela se traduit par une plongée au cœur de ses traumatismes familiaux sur « Promise to Try », une réflexion sensible sur la mort de sa mère et « Oh Father », qui jette un regard à la fois dur et tendre sur sa relation avec son père. Et puis il y a l’immense « Express Yourself » — un hymne puissant qui n’est rien de moins que le « Respect » de Madonna et le manifeste parfait de sa domination culturelle.

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Like a Prayer par Madonna