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Apple Music : les 100 meilleurs albums

Illustration de la pochette de l’album @@album_name@@ par @@artist_name@@.

Body Talk

Robyn

100

La pop star suédoise nous fait pleurer et danser en même temps.

Comme le déclare la pop star suédoise sur le premier titre de son album, « Fembots have feelings, too » [« les femmes robots ont aussi des sentiments »]. Et Body Talk en a, des sentiments. L’album a produit deux des « sad bangers » définitifs du XXIe siècle — « Dancing on My Own » et « Call Your Girlfriend » —, inspirant une vague d’hymnes à la fois douloureux et triomphants, qui font pleurer sur la piste de danse.

Une photo de Robyn

Mais le cœur émotionnel de Body Talk n’est pas seulement représenté par ces deux classiques instantanés. Sur « Love Kills » et « Hang With Me », Robyn rappelle au public qu’il doit s’armer contre les blessures et les déchirements potentiels de l’amour. À côté de ces moments remarquables de vulnérabilité, il y a aussi des chansons pleines d’assurance et de provocation : l’austère « Don't Fucking Tell Me What to Do » et l’étrange, mais merveilleuse collaboration avec Snoop Dogg, « U Should Know Better », avec ses pulsations trépidantes et sa frime enjouée. Hormis Robyn, peu de stars de la pop sont capables de dire « Even the Vatican knows not to fuck with me » [« Même le Vatican sait qu’il ne faut pas m’embêter »]. Et chaque titre est un complément parfait à la vision exprimée dans « Fembot » : c’est un album impeccable et maîtrisé, dans lequel l’artiste n’a pas peur de mettre son âme à nu.

« Tous les grands auteurs de musique pop vous diront que Robyn est une énorme source d’inspiration. »

Niall Horan

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Hotel California

Eagles

99

Un instantané des excès des années 70 et la BO de sa descente.

Début 1976, les Eagles sortent Their Greatest Hits 1971-1975, une compilation qui restera pendant une demi-décennie dans le Billboard 200 pour devenir l’album américain le plus vendu du XXe siècle. Mais le titre le plus populaire et le plus déterminant pour la carrière du groupe ne sortira que quelques mois plus tard : il s’agit du morceau titre d’Hotel California, l’album sur lequel les Eagles ont effacé toute trace de leurs racines country-rock pour s’installer dans les stades du monde entier.

Ce changement peut être largement attribué à un nouveau venu, le guitariste Joe Walsh, qui a ajouté son point d’exclamation au récit sinistre de Don Henley avec l’un des solos de guitare les plus dramatiques de l’histoire du rock. On retrouve cette exubérance sur les traces de brontosaures de « Victim of Love » et sur le discoïde « Life in the Fast Lane », un témoignage — sans pareil ? — de l’hédonisme hollywoodien. Hotel California est à la fois une description des excès des années 1970 vus depuis le carré VIP et la bande-son de l’inévitable et cruelle redescente.

« Il y a eu quelques frictions, mais c’était tout à fait créatif. Ensuite, nous avons connu un succès qu’on n’aurait jamais pu imaginer, et il n’y avait pas de retour en arrière possible. »

Joe Walsh

Eagles

Hotel California par Eagles